Les fêtes de fin d’année approchent, synonymes de rencontres et de bons moments passés en famille ou entre amis. Un bon verre de vin contribue à l’atmosphère conviviale de ces belles occasions. Le vin effervescent est le vin de fête par excellence. Le pétillant crémant d’Alsace a le vent en poupe et fête cette année les 40 ans de l’appellation. Le village de Riquewihr, par l’intermédiaire du domaine Dopff Au Moulin est, depuis plus de 100 ans, le berceau du vin pétillant en Alsace !
Je vous invite à m’accompagner à la recherche de cette gourmandise alsacienne…

Le Crémant d'Alsace, vin de fête par excellence, atteint en 2016 une belle matûrité et fête ses 40 ans d'appellation.
Le Crémant d’Alsace, vin de fête par excellence, atteint en 2016 une belle matûrité et fête ses 40 ans d’appellation.

Un 40e anniversaire qui couronne une tradition beaucoup plus ancienne…

1976
Année de naissance de l’appellation Crémant d’Alsace. A l’époque, il y a 40 ans, jeune étudiant en journalisme à Strasbourg, je lançais de temps en temps une expédition dans le « lointain » vignoble du côté de Riquewihr et d’Eguisheim. Autant pour la beauté des villages et des paysages que pour le vin d’ailleurs… J’ai souvenir d’un vin à bulles qui tentait de se faire une place au soleil (et dans nos fêtes d’étudiants) comme une alternative bon marché à un champagne qui était un luxe hors de portée de nos bourses.

Gâteau d'anniversaire pour les 40 ans de l'appellation Crémant d'Alsace
Gâteau d’anniversaire pour les 40 ans de l’appellation Crémant d’Alsace : 40 bouteilles de la cuvée Julien Dopff symbolisant les 40 bougies…

2016
40 ans déjà. Le temps a filé, les vins ont changé, ceux qui les boivent et ceux qui les produisent aussi. Mais la nécessité de faire la fête est restée. La fête rythme notre vie à tous comme autant de bulles d’optimisme dans notre quotidien. La famille, les amours, les copains, les retrouvailles, les pots au boulot… Autant de bons moments qu’il convient de célébrer en levant une flute remplie de bulles joyeuses ! Un vin qui pétille ! C’est indispensable ! Mais par quel enchantement ces bulles nous rendent-elles d’humeur si joyeuse ? Tout simplement parce que l’effervescence  rend l’alcool plus rapidement assimilable dans le sang.

Crémant d'Alsace, vin de fête : c'est l'effervescence qui crée la joie !
Crémant d’Alsace, vin de fête : c’est l’effervescence qui crée la joie !

La vérité m’a été révélée il y a longtemps, un jour que j’attendais une place à table au restaurant. Dans la salle de séminaire voisine, le conférencier d’un labo pharmaceutique expliquait que si on voulait lutter rapidement contre son mal de tête, il fallait prendre une aspirine « effervescente ». L’effervescence, disait-il, rendait la paroi de l’estomac plus perméable aux principes actifs du médicament… Le médicament pour une fête réussie est donc un vin effervescent. Un délicieux crémant d’Alsace par exemple !

Pèlerinage aux sources d’un vin qui pétille !

Dopff Au Moulin propose une gamme étendue de crémants d'Alsace
Le domaine Dopff Au Moulin à Riquewihr perpétue une longue tradition de vins effervescents et propose une gamme étendue de crémants d’Alsace

L’histoire du Crémant d’Alsace ne commence pas par une apparition spontanée à l’été 1976. La naissance de l’appellation Crémant d’Alsace a été l’aboutissement d’une longue histoire faite d’efforts et d’opiniâtreté. En fait, le Crémant d’Alsace puise ses racines dans la tradition champenoise…

Souvent, les grandes découvertes se font par hasard. Les bulles n’ont pas toujours été très appréciées en Champagne ! Savez-vous que jusqu’au 16e siècle les vins de Champagne étaient exclusivement rouges ? Et puis, la mode a changé. Leurs riches clients ont demandé aux vignerons de produire de plus en plus de vins clairs, beaucoup plus difficiles à maîtriser. A l’époque, les grands mécanismes qui transforment le jus de raisin en vin sont encore mal connus. Les vignerons champenois mettent en bouteille au printemps des vins dont la fermentation a été interrompue par le froid de l’hiver. A la faveur d’hivers de plus en plus froids (le 17e siècle connaît un mini âge glaciaire en Europe), la fermentation repart en bouteille au printemps, et rend le vin pétillant. Quelle catastrophe ! Ce défaut est si grand qu’on appelle ce vin le « vin du diable ». Comme le verre français de l’époque n’est pas de très bonne qualité, certaines bouteilles explosent !
Ces maudites bulles indésirables font alors le désespoir des vignerons champenois !
Mais les Anglais qui sont de grands acheteurs de leurs vins y prennent goût. Voici donc un défaut rapidement transformé en qualité par des Anglais qui vont s’intéresser de très près à ces étranges bulles dans le vin. Toujours à l’affût de la bonne affaire, ils vont acheter le vin de Champagne en fût et le mettre en bouteille en Angleterre (leurs bouteilles sont plus solides que celles produites en France) en y ajoutant un peu de sucre de canne (une nouveauté venue de leurs colonies) pour favoriser la prise de mousse. Osons le raccourci : les créateurs du Champagne sont… les Anglais !

Yves Beck déguste des crémants d'Alsace
Yves Beck (à gauche), célèbre dégustateur et journaliste suisse, s’intéresse aux crémants d’Alsace qui lui sont présentés par Bernd Koppenhoefer du domaine Jean-Paul Schmitt lors de la fête du vin et de la gastronomie de Ribeauvillé.

Au XVIIIe siècle, des investisseurs allemands issus de grandes familles bourgeoises et séduits par ce vin pétillant envahissent le vignoble de Champagne… Mais oui ! Ces grands champagnes Deutz, Krug, Heidsieck, Moët, Mumm et autres Roederer ont bien été créés par des Allemands !

Au début des années 1800, l’intérêt pour le vin effervescent explose partout en Europe. Les faiseurs expérimentent toutes sortes de techniques.
Mais en Champagne, on a largement adopté la méthode qui permet de produire les vins effervescents en 2 phases, celle de la découverte initiale : une vinification normale de vin tranquille suivie d’une mise en bouteille et d’une prise de mousse dans cette même bouteille. Cela permettait aux maisons champenoises d’acheter des vins hors de la Champagne pour les champagniser ensuite.

Je savais que les vins des côtes de Moselle, autour de Metz, étaient intégrés au Champagne avant 1870. Qu’en était-il des vins d’Alsace ?
En 1890, Charles Hommell, viticulteur et maire de Ribeauvillé, évoquait ce qui se passait en Alsace avant 1870, date de l’annexion de l’Alsace-Moselle par l’Allemagne. « Le principal débouché pour nos vins, outre l’Alsace, était de tout temps la Suisse allemande. La France se fournissait toujours fort peu dans notre pays (comprendre « en Alsace »). Ce n’était guère que la Champagne qui achetait, avant l’annexion, d’assez grandes quantités de vins à Barr pour le champagniser. »

Vendanges à Riquewihr dans les années 1900
Vendanges à Riquewihr dans les années 1900

L’Alsace étant passée à l’Allemagne en 1870, les débouchés vers la Champagne étaient devenus compliqués. Puisque les Allemands étaient friands de vins effervescents, pourquoi ne pas produire ces vins directement en Alsace ? Charles Hommell de Ribeauvillé a, lui aussi, saisi l’opportunité.

En 1897, les pharmaciens allemands ont tenu congrès à Strasbourg. Dans leur compte-rendu (en allemand), j’ai relevé et traduit une phrase fort intéressante.
« La maison Hommell à Rappoltsweiler (Ribeauvillé ndlr) élabore avec succès depuis de longues années avec les excellents produits locaux (raisins) des vins mousseux réussis de différentes qualités et à des prix différents. La qualité produite à partir du (lieu-dit) Zahnacker est réputée excellente (« brillant » dans le texte original) »
Et voilà, on sait à présent que la production de vins pétillants en Alsace n’a pas 40 ans d’existence mais au moins… 140 !

Vendanges à Riquewihr dans les années 1900
Vendanges à Riquewihr dans les années 1900

Du champagne à Riquewihr !

C’est alors qu’un jeune homme de Riquewihr, Julien Dopff, à l’âge de 18 ans à peine, visite en l’an 1900 l’Exposition Universelle de Paris avec son père. Jeune héritier d’un domaine familial qui remonte à 1574, il est fasciné par une démonstration de la nouvelle technique de dégorgement faite par des vignerons champenois.

Il faut savoir que jusqu’à la fin du 19e siècle, les bouteilles de vins mousseux produits selon la méthode traditionnelle champenoise contenaient le dépôt des résidus de levures liés à la prise de mousse. Si bien qu’il fallait carafer le vin avant de le servir pour le débarrasser du dépôt.
Julien Dopff parvient à convaincre son père et va passer 2 ans en Champagne pour se familiariser avec la production de Champagne. De retour à Riquewihr, il va élaborer et commercialiser un « Champagne Dopff » fait en Alsace. Les moûts étaient achetés en Champagne et « importés » en Alsace (alors en Allemagne) pour y être vinifiés. La vinification, la mise en bouteille et la prise de mousse était effectuée à Riquewihr. Un bureau à Epernay servaient de tremplin pour le marché français et les pays hors Allemagne.

Champagne Dopff et Sekt (dénomination allemande pour un vin effervescent de qualité produit selon la méthode champenoise).
Champagne Dopff et Sekt (dénomination allemande pour un vin effervescent de qualité produit selon la méthode champenoise) avant la guerre de 1914-18. Après la guerre, l’Alsace étant de retour à la France, Julien Dopff ne pourra plus champagniser des vins de Champagne à Riquewihr, ni revendiquer l’appellation SEKT. Voir le flacon à droite (1934) destiné à l’exportation.

Au lendemain de la Première Guerre Mondiale, l’Alsace retourne à la France. Entre temps, de 1914 à 1918, la guerre avait achevé de détruire 90% du vignoble alsacien.
Mais la réunification ne profitera pas au vignoble d’Alsace, trop petit et en concurrence avec les autres vignobles français qui ne voient pas ce nouvel arrivant d’un bon œil…
Julien Dopff devra renoncer à son « Champagne », l’usage de l’appellation champenoise étant, en France, réservé aux vins élaborés sur place, en Champagne.

Julien Dopff accueille des sommeliers parisiens à Riquewihr.
Sur cette image de 1932, Julien Dopff (premier plan à gauche) accueille des sommeliers parisiens à Riquewihr.

Le domaine viticole Hommell de Ribeauvillé a disparu. Par contre, fort de son expérience, le domaine Dopff a continué à produire des vins effervescents de qualité selon la même méthode champenoise. Sur le marché allemand existait (existe toujours d’ailleurs) deux désignations qualitatives pour les vins effervescents : le tout-venant est appelé « Schaumwein » (vin mousseux) alors que les vins de qualité sont appelés « Sekt ».
Mais, pour le domaine Dopff, revenu en territoire français, seule la désignation générique de « vin mousseux » était autorisée.

115 ans de vins effervescents du domaine Dopff Au Moulin à Riquewihr…
115 ans de vins effervescents du domaine Dopff Au Moulin à Riquewihr…
A gauche, les vins créés par Julien Dopff avant la guerre de 1914-18. A droite, la cuvée Julien Dopff produite actuellement au domaine.

Dans le flot immense des vins mousseux produits toujours en plus grand nombre partout en Europe, le consommateur avait tendance à mettre tous ces vins dans le même sac, celui de la médiocrité générale des vins mousseux.
Tout en haut de l’échelle qualitative se situait le Champagne. En dessous de lui, il était difficile de différencier les vins effervescents produits à partir de raisins de qualité et élaborés par la méthode champenoise (comme le faisait Dopff à Riquewihr) de ceux issus de vins venus d’un peu partout et traités par la méthode de la cuve close : on met tout le vin dans une grosse cuve où il devient effervescent en 10 jours à peine. Puis le vin devenu mousseux est mis en bouteille. 
Vins d’origine de peu de qualité + méthode de production pas chère = vins mousseux pas terribles mais peu coûteux tout en étant rentables pour ceux qui les produisent.

Un parcours du combattant pour les pionniers de l’appellation Crémant d’Alsace

115 ans de vins effervescents du domaine Dopff Au Moulin à Riquewihr…
115 ans de vins effervescents du domaine Dopff Au Moulin à Riquewihr…
La flûte en V a été créée par Pierre-Etienne Dopff en cristal de Bohème pour célébrer la naissance du crémant d’Alsace, en 1976 (voir à gauche, la première bouteille commercialisée en 1976 et contenant le vin produit à partir du millésime 1974).

Pierre Dopff, le fils de Julien, puis Pierre-Etienne, fils de Pierre, produisaient donc du vin mousseux depuis le début du XXe siècle. Dans les années 1970, trois autres maisons se sont elles-aussi essayées à la production de vin mousseux. A Eguisheim, la cave coopérative (qui allait devenir Wolfberger) s’intéressait de près aux vins effervescents. En secret, avec l’aide de la cave coopérative de Saint-Pourçain-sur-Sioule dans l’Allier, elle avait entrepris de champagniser du vin d’Alsace.
En Alsace, au début des années 1970, quatre maisons seulement produisaient un total de 500 000 bouteilles de vin mousseux.
Certes, l’appellation d’origine « vins d’Alsace » avait obtenu son AOC en 1962 mais malheureusement, le décret avait « oublié » de mentionner les vins effervescents ! Si bien que les vins d’Alsace une fois champagnisés perdaient leur appellation Vin d’Alsace. Impossible sur l’étiquette de les distinguer de la cavalerie des mousseux de bas étage ! Quel gâchis !

Mousseux Dopff Au Moulin entre 1930 et 1950
Mousseux Dopff Au Moulin entre 1930 et 1950. A cette période-là, à défaut d’appellation, il était difficile d’indiquer au consommateur que le vin contenu dans le flacon était un vin de qualité.

Comme la production s’accélérait rapidement. Il devenait urgent d’obtenir l’appellation. En 1974, les 4 domaines pionniers du mousseux d’Alsace (Wofberger, Westhalten, Dopff Au Moulin et Sparr; deux caves coopératives et deux négociants) s’unirent pour monter au créneau, bousculer la bureaucratie nationale et obtenir que le vin effervescent produit en Alsace pourrait conserver l’appelation Vin d’Alsace. Mais le problème de la dénomination « mousseux » restait entier.

Ailleurs en France, dans le Val de Loire, la région de Die, en Bourgogne, on produisait déjà un vin mousseux de qualité et on se heurtait au même problème d’image de marque par rapport aux mousseux bas de gamme. Ces régions ont alors rejoint l’Alsace pour fonder le Syndicat Général des Vins Mousseux de France.
Après avoir obtenu l’agrément pour des vins d’appellation contrôlée produits selon la méthode champenoise il fallait trouver un nom pour ce vin mousseux de qualité…
Car pour intéresser producteurs et consommateurs à ce nouveau vin il fallait un nom spécifique, synonyme de qualité.

Crémant d'Alsace cuvée Julien 1976
Enfin, l’appellation Crémant d’Alsace est reconnue en 1976 ! Les vins effervescents du millésime 1974 qui sont prêts à boire à l’automne 1976 sont les premiers à arborer la mention tant attendue !

Quelqu’un a alors proposé le terme de « crémant », un terme champenois qui était tombé en désuétude mais qui désignait autrefois un champagne de mousse légère, donc un vin de grande qualité. Discussions parmi les membres du nouveau syndicat… Discussions avec les Champenois qui acceptèrent de d’autoriser l’usage du terme « crémant ».

La réussite de l’opération passait par une qualité incontestable qui permette aux producteurs de vivre de ce vin sans être tentés de basculer vers des vins de moindre qualité mais plus rentables. Il fallait une loi pour entériner et sécuriser définitivement la démarche. Ce qui fut fait en mai 1975. Après quelques péripéties, le décret d’application tant attendu fut enfin signé le 24 août 1976 par Jacques Chirac, Premier Ministre…

Et enfin, le succès !

Les conscrits célèbrent les 40 ans du crémant d'Alsace à la fête du vin d'Eguisheim à l'été 2016
Les conscrits célèbrent les 40 ans du crémant d’Alsace à la fête du vin d’Eguisheim à l’été 2016 – photo jp krebs

Pour les 4 pionniers du Crémant d’Alsace, deux coopératives et deux négociants, un nouvel avenir mais aussi de nouveaux défis se présentaient : développer le produit en respectant des règles strictes de qualité mais aussi développer le nombre de producteurs… Les convertis de la première heure ont été peu nombreux au début. Puis, d’année en année, le mouvement s’est amplifié. De plus en plus rapidement.
Aujourd’hui, 40 ans après la naissance de l’appellation, le syndicat des producteurs de Crémant d’Alsace compte plus de 500 membres, même si certains n’assurent pas eux-mêmes la prise de mousse.

Cuvée Hommage du domaine Dopff Au Moulin à Riquewihr pour les 40 ans de l'appellation Crémant d'Alsace.
Cuvée Hommage du domaine Dopff Au Moulin à Riquewihr pour les 40 ans de l’appellation Crémant d’Alsace.

Les chiffres sont là, irréfutables : d’année en année, le Crémant d’Alsace remporte un succès toujours plus considérable. En Alsace mais aussi dans les autres régions françaises et européennes. Si bien que le Crémant d’Alsace est devenu aujourd’hui le premier vin effervescent à AOC consommé à domicile en France, après le Champagne. Plus d’une bouteille de vin sur 4 produite en Alsace est un crémant. Quelle est donc la clé du succès de ce vin qui monte, qui monte… comme ses bulles ? 
Vous le saurez dans mon prochain article qui vous révélera ce qui est dans la bouteille !

Les sources de l’article

  • « L’histoire du Crémant d’Alsace », Nicole Laugel, Editeur Jérôme Do Bentzinger, 2008
  • « Festgabe der Theilnehmern an der 26. Jahresversammlung des Deutschen Apothekervereins in Strassburg am 23.-27. Aug. 1897 » – Library of California
  • « Vignerons de Ribeauvillé, ouvriers propriétaires et tâcherons, dans le système des engagements momentanés et du travail sans engagements, d’après les renseignements recueillis sur les lieux en septembre 1888 par M. Charles Hommell » – Library of California
  • « Christie’s World Encyclopedia of Champagne sparkling wine », Tom Stevenson, Absolute Press 1998
  • Archives du domaine Dopff au Moulin à Riquewihr.
  • « Deutsche Sektreklame von 1879-1918 » — 
Ihre Entwicklung unter wirtschaftlichen, gesellschaftlichen und künstlerischen Aspekten – INAUGURAL-DISSERTATION zur Erlangung des Grades eines Doktors der Philosophie in der Abteilung für Geschichtswissenschaft der Ruhr-Universität Bochum vorgelegt von Barbara Kaufhold
Etienne-Arnaud Dopff présente la gamme de crémants d'Alsace du domaine.
Etienne-Arnaud Dopff (au centre), directeur général du domaine Dopff Au Moulin à Riquewihr présente à mon ami blogueur et dégustateur Cyril Roux la gamme de crémants d’Alsace du domaine, en compagnie de Philippe Durst (à droite), directeur export.

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